On reviendra à Aristote, vous verrez. A la puissance enceinte, à l'acte d'elle, libéré. A une matière révérée, toute peuplée de fins et de causes par nature, de desseins à portée.
Seront laissés essences, idées et nombres, le vieux Platon lâché, éteint, doux hypocondre en sa caverne rendue à un envers de simulacres… Il n'aurait pas vaincu !


Plus de Bien souverain, de mythes ou d'histoires, de songes déroulés sous de trop pieux vocables, lointains, inexistants… Foin des cités militaires aux ordres de l'Idée. Retour en leur sein des poètes et à ses portes une jeunesse à corrompre, l'outre monde chez lui, rapatrié !
Forces, fluides, éthers générés ou passifs, genres, substances déjà là, à merci, ouverts, invisibles, à sonder à l'aune de leurs fins précédentes, troublants, délicieux aussi, et vivants et habiles, soyez tels qu'en vous-mêmes !


Nous revoilà péripatéticiens, marcheurs invétérés, arpentant un chemin de vie gratuitement échu, sans relâche à scruter les plis du mouvement et tant de métamorphoses, accueillant la nature d'un initial plan.
Vont la plante et l'animal qui ne nous doivent et le genre humain en sa psyché !


On se rendra enfin à l'être nu, traversés des sensations du monde qui valent autant que le concept lourd et de si peu d'efficace d'un autre point de vue ! Laissons tant d'arpents métaphysiques, de querelle verbale ou sophistique.
La logique n'est là qu'à distinguer l'accessible et le fondé. Tenir que le meilleur est dans l'intime de soi et un peu de partage.


La cité devient ici un ordre relatif, un recueil d'hommes prudents, pris sans détour dans la tâche du monde, telle que, acceptée, avec seulement un certain sens des choses, l'utile domestique et convenu des lois de sociétés modestes et à l'échelle.
Et dieu, de la limite l'être, qu'alors on peut rejoindre tel un premier moteur, rassurant et immobile, de tout cela ne se mêle, penseur de nos pensées !