Poèmes
Hou...
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Poèmes
Hou...
L'hébraïque confond le mot et la chose
Et les rend, unis et distincts, par davar...
Hou, c'est Lui, le tout vivant et un.
Lui qui a été, est, sera, au point qu'Il se tait
Comme nom muet de tous les noms,
Temps de l'être et être du temps.
IL fit et fera, à distance,
Impliqué comme tu ne sauras pas...
Ingénieur des grands navires ronds
En cœur circumnaviguant dans l'insondable,
Artisan de l'infime et gardien du secret,
Par exemple de l'œil dispensé à tout vivant !
Parfois faiseur de laves ou d'ouragans, d'épaves
Sur sa longue route, recueillis ou semés,
En Lui encore reposant ou assignés...
Le Livre dit à juste titre qu'Il reste le Tout,
Ce qui est et ne peut pas ne pas être,
Fertile, meurtrier, hasardeux, terriblement exact
Dans le juste ou l'arbitraire de la Loi même
Où il tient et fait tenir ton cœur,
Peut-être en compagnie du sien...
Pense au filin tenu à la main invisible
D'une mécanique étrange et familière,
Ex machina deus de toutes scènes
Où rient et pleurent les mondes,
Et leurs norias d'enfants prédestinés
A la vie, à la mort, qu'égales, Il dispense.
Les hommes n'ont pas à s'ébahir
De l'archange surgi ou d'un voir propre
Où tout alors du tout vient à s'expliquer,
Le calcul vérifié, bien sûr d'un préalable,
Le prodige des formes qui se trouvent
Du multiple, du double et de l'un,
Entre l'inerte et le vivant poussé,
La surprise d'une vertèbre démesurée
Sous les sables, une de Ses mesures...
Il est bien ce qui est, fut, sera ou voudrait être.
– Qui d'autre dont tu pourrais t'assurer,
Toi qui t'imagines et penses qu'on ne se rend...
Toi qui n'est à toi-même, ou si peu,
La source ou la raison de toi, quoi que tu dises
Ou fasses, aujourd'hui ou demain.
Ce dernier des temps n'est su et ne suffit,
Où s'illusionnent capitaines et héros de semblant.
Il y aurait encore Ses semences, héritières
Des saisons et Ses récoltes ainsi dont une part
S'ensemence et comme à l'infini pourvoit.
Un tel Prince de ténèbres et de lumière
N'a pu Lui-même ainsi se couronner,
Pour t'inviter à une autre hypothèse...
Et les rend, unis et distincts, par davar...
Hou, c'est Lui, le tout vivant et un.
Lui qui a été, est, sera, au point qu'Il se tait
Comme nom muet de tous les noms,
Temps de l'être et être du temps.
IL fit et fera, à distance,
Impliqué comme tu ne sauras pas...
Ingénieur des grands navires ronds
En cœur circumnaviguant dans l'insondable,
Artisan de l'infime et gardien du secret,
Par exemple de l'œil dispensé à tout vivant !
Parfois faiseur de laves ou d'ouragans, d'épaves
Sur sa longue route, recueillis ou semés,
En Lui encore reposant ou assignés...
Le Livre dit à juste titre qu'Il reste le Tout,
Ce qui est et ne peut pas ne pas être,
Fertile, meurtrier, hasardeux, terriblement exact
Dans le juste ou l'arbitraire de la Loi même
Où il tient et fait tenir ton cœur,
Peut-être en compagnie du sien...
Pense au filin tenu à la main invisible
D'une mécanique étrange et familière,
Ex machina deus de toutes scènes
Où rient et pleurent les mondes,
Et leurs norias d'enfants prédestinés
A la vie, à la mort, qu'égales, Il dispense.
Les hommes n'ont pas à s'ébahir
De l'archange surgi ou d'un voir propre
Où tout alors du tout vient à s'expliquer,
Le calcul vérifié, bien sûr d'un préalable,
Le prodige des formes qui se trouvent
Du multiple, du double et de l'un,
Entre l'inerte et le vivant poussé,
La surprise d'une vertèbre démesurée
Sous les sables, une de Ses mesures...
Il est bien ce qui est, fut, sera ou voudrait être.
– Qui d'autre dont tu pourrais t'assurer,
Toi qui t'imagines et penses qu'on ne se rend...
Toi qui n'est à toi-même, ou si peu,
La source ou la raison de toi, quoi que tu dises
Ou fasses, aujourd'hui ou demain.
Ce dernier des temps n'est su et ne suffit,
Où s'illusionnent capitaines et héros de semblant.
Il y aurait encore Ses semences, héritières
Des saisons et Ses récoltes ainsi dont une part
S'ensemence et comme à l'infini pourvoit.
Un tel Prince de ténèbres et de lumière
N'a pu Lui-même ainsi se couronner,
Pour t'inviter à une autre hypothèse...