Poèmes
Nous Le voulons…
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Nous Le voulons…
Pour Valéry Ca.
Nous voulons Dieu, ici et là,
A la ligne tirée de l'horizon,
A la lune versatile et tangente qui dure l'éternel et l'instant,
A la plongée droite du cormoran en vue d'œuvres qui témoignent.
Nous le voulons très prévisible ou fortuit par essence,
Sans fards ou tout couvert des pierreries du monde,
Dans l'offre du créé qui n'est tien qu'en escompte,
Aux moissons du regard, aux couleurs en partage,
Dans l'assuré ou bien l'énigme à la porte des rêves.
Nous le voulons tel ce ballet d'un temps inachevé
Où la danse ne cesse, ce poème du monde inédit
Où tant de mots affluent et pourtant ne le cernent,
D'évidence, absenté ou prompt à d'autres stases.
Nous le voulons à la cime des canopées bruissantes
Aux abysses phosphorescents où glissent des algues bleues
Dans la course sans frein et tant réglée de ses étoiles.
Dans ses rires de vagues toutes blanchies d'écume,
A l'aube lisse de ses premières ou ultimes floraisons.
Nous le voulons au désir nu, à toute fin, à toute grâce,
Du plus parlant à l'ineffable, arbitre des périples du cœur,
Liant toute boussole ou veilleur aux phares assignés.
Nous le voulons sans bornes, à l'infini de l'homme,
Par-dessus la magnitude borgne de notre fourvoiement,
Où pourtant, de cela aussi, tant de pensées se peuvent.
Il n'est mesure commune à mille soleils tenus,
A cela qui fait front et nie qu'il ne soit rien,
Toute morgue à renoncer et confondue l'idole.
Nous le voulons ici et là, possible en toute part,
A nulle segmentation ou cercle clos semblable,
A tel nombre ou visage qui prétendrait sa figure,
Où s'excepte, furtive, insistante, telle rencontre
D'un silence peuplé où se forment les anges.
(Version du 30.01.2007)
Cl.R.Samama
Nous voulons Dieu, ici et là,
A la ligne tirée de l'horizon,
A la lune versatile et tangente qui dure l'éternel et l'instant,
A la plongée droite du cormoran en vue d'œuvres qui témoignent.
Nous le voulons très prévisible ou fortuit par essence,
Sans fards ou tout couvert des pierreries du monde,
Dans l'offre du créé qui n'est tien qu'en escompte,
Aux moissons du regard, aux couleurs en partage,
Dans l'assuré ou bien l'énigme à la porte des rêves.
Nous le voulons tel ce ballet d'un temps inachevé
Où la danse ne cesse, ce poème du monde inédit
Où tant de mots affluent et pourtant ne le cernent,
D'évidence, absenté ou prompt à d'autres stases.
Nous le voulons à la cime des canopées bruissantes
Aux abysses phosphorescents où glissent des algues bleues
Dans la course sans frein et tant réglée de ses étoiles.
Dans ses rires de vagues toutes blanchies d'écume,
A l'aube lisse de ses premières ou ultimes floraisons.
Nous le voulons au désir nu, à toute fin, à toute grâce,
Du plus parlant à l'ineffable, arbitre des périples du cœur,
Liant toute boussole ou veilleur aux phares assignés.
Nous le voulons sans bornes, à l'infini de l'homme,
Par-dessus la magnitude borgne de notre fourvoiement,
Où pourtant, de cela aussi, tant de pensées se peuvent.
Il n'est mesure commune à mille soleils tenus,
A cela qui fait front et nie qu'il ne soit rien,
Toute morgue à renoncer et confondue l'idole.
Nous le voulons ici et là, possible en toute part,
A nulle segmentation ou cercle clos semblable,
A tel nombre ou visage qui prétendrait sa figure,
Où s'excepte, furtive, insistante, telle rencontre
D'un silence peuplé où se forment les anges.
(Version du 30.01.2007)
Cl.R.Samama