Quatuor Claude Raphaël Samama




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Quatuor

Chair d'étoiles d'où scintillent nocturnes,
des clartés sanguines ou laiteuses,
orangées ou bleuies
à elle-mêmes dès-lors rendues,
tapi au plus bavard des silences,
inatteignable, visible perdue au sein d'un très proche
et immense là,
brève pulsation d'infini, invite à la vision,
gageure d'un connaissable,
ou alors genèse, noces, élan,
seuil fixe et ensemble tournoyé,
poussée, ralliement, glisse d'univers
et ainsi qu'étincelles de hasard
ou rayonnement d'un ordre rémanent,
contrepoint lié ou qui sépare...

Cellules embrasées, tout enceintes d'influx
et à mille pareilles discourant,
langue d'humeur céleste et fluviale,
raccordant sans bornes mers et cieux,
galactiques océans et à l'oeil miroir,
banc ondulant d'une autre ichtyologie,
parues, défaites, corps d'ondes jaunies
ou grises naviguant, libérées,
de la nasse noire inoriginée
donnant, donnant un lait du plus généreux sein...

Un même principe vous consumerait
d'un célé ultime issu, prolixe grain
où s'emprunte à l'infini obscur
un éphémère étrange, la trace recommencée...
réel d'une éternité charitable échangeant ses signes,
permis glorieux et impérial,
connivences de pensées et d'images
fabuleusement accessibles,
épousailles d'une originaire cohorte,
dédoublée, circulaire et foisonnante,
vectorisée,
mire une et telle,
signe ultime,
la lumière...