Poèmes
Que veut la mort ?
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Que veut la mort ?
Que voudrait ma mort, alliée
De telles noces, d'en fixer l'instant seul
Et promettre d'éternité la garde fidèle
En son nom à jamais postérieur ?
Son visage est celui rendu de tout visage,
D'un temps nu offert pour jamais
Où veillent silencieuses les étoiles,
Et la terre alors muette au regard du soleil.
Elle se prépare d'une œuvre lente,
Son désir, d'une invisible main
Poussant une noire escarpolette
Ou tendant ce linceul, sans destination
On l'a vu mille fois, tournoyant
Complice, en ses ciels indécis,
D'un peuple affamé de corbeaux,
Avant des pleureuses sur un rivage.
Quoi de franchir sa demeure,
A l'heure de midi ou celle du crépuscule,
Au son de l'orgue ou d'un vague orphéon,
Sur le seuil ultime de toute convocation ?
Il y aurait des anges lugubres, préposés
Au fond de sa nuit qui rend invisible
Toute lumière et son règne à jamais,
Des anges muets, à chaque fois hébétés.
De telles noces, d'en fixer l'instant seul
Et promettre d'éternité la garde fidèle
En son nom à jamais postérieur ?
Son visage est celui rendu de tout visage,
D'un temps nu offert pour jamais
Où veillent silencieuses les étoiles,
Et la terre alors muette au regard du soleil.
Elle se prépare d'une œuvre lente,
Son désir, d'une invisible main
Poussant une noire escarpolette
Ou tendant ce linceul, sans destination
On l'a vu mille fois, tournoyant
Complice, en ses ciels indécis,
D'un peuple affamé de corbeaux,
Avant des pleureuses sur un rivage.
Quoi de franchir sa demeure,
A l'heure de midi ou celle du crépuscule,
Au son de l'orgue ou d'un vague orphéon,
Sur le seuil ultime de toute convocation ?
Il y aurait des anges lugubres, préposés
Au fond de sa nuit qui rend invisible
Toute lumière et son règne à jamais,
Des anges muets, à chaque fois hébétés.