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Les fleurs
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Les fleurs
Les fleurs gardent leurs secrets
D'une présence sans égale
Qui défierait l'utile.
L'herbier valide des êtres
Dont on saurait bien peu
Sous tel nom plaqué.
Pour leur faire une place,
Tout herbage s'incline
Sous le ciel déférent.
Leurs bouquets racontent,
Aux couleurs de la mort
Ou signant d'exister.
Le bourdon les soudoie,
Qui presse le temps du fruit
Et veut sa part d'utile.
La dignité des fleurs
Tient d'un fond invisible
Voué à telle essence.
Elles poursuivent dans la paix
Les premiers pas du monde,
Traces d'un Eden enfui.
Nul usage n'épuise
Une insolence têtue
Coureuse et de saisons…
La compagnie de l'homme
A trouvé là ce règne
Qui atteste de bien plus.
On l'a si bien compris,
Que pas une ne manque
S'il faut qu'on s'en empare.
Lilas ou chrysanthèmes
Tournesol, orchidées,
Toutes animent un symbole.
La rose est sans pourquoi
Mais pas moins la campanule,
L'usage gradue à tort.
Jaloux, mais à distance,
L'esprit les a comprises,
Adoubant l'inavoué.
Telle splendeur n'égale,
Dans le détail subtil,
Qu'un mystère de femmes.
Le lys fut couronné,
Mais l'iris s'en passe,
Toutes rivaliseraient.
La beauté de la fleur
Atteste une présence
A l'aune du créé.
Au-delà d'en tout dire,
Seulement la laisser être,
Où se suffit sa preuve.
D'une présence sans égale
Qui défierait l'utile.
L'herbier valide des êtres
Dont on saurait bien peu
Sous tel nom plaqué.
Pour leur faire une place,
Tout herbage s'incline
Sous le ciel déférent.
Leurs bouquets racontent,
Aux couleurs de la mort
Ou signant d'exister.
Le bourdon les soudoie,
Qui presse le temps du fruit
Et veut sa part d'utile.
La dignité des fleurs
Tient d'un fond invisible
Voué à telle essence.
Elles poursuivent dans la paix
Les premiers pas du monde,
Traces d'un Eden enfui.
Nul usage n'épuise
Une insolence têtue
Coureuse et de saisons…
La compagnie de l'homme
A trouvé là ce règne
Qui atteste de bien plus.
On l'a si bien compris,
Que pas une ne manque
S'il faut qu'on s'en empare.
Lilas ou chrysanthèmes
Tournesol, orchidées,
Toutes animent un symbole.
La rose est sans pourquoi
Mais pas moins la campanule,
L'usage gradue à tort.
Jaloux, mais à distance,
L'esprit les a comprises,
Adoubant l'inavoué.
Telle splendeur n'égale,
Dans le détail subtil,
Qu'un mystère de femmes.
Le lys fut couronné,
Mais l'iris s'en passe,
Toutes rivaliseraient.
La beauté de la fleur
Atteste une présence
A l'aune du créé.
Au-delà d'en tout dire,
Seulement la laisser être,
Où se suffit sa preuve.